jeudi 18 novembre 2010

‘Miss DiversiT s’est laissée enterrer vivante…sans regrets’

Tout commence par un souffle… Une respiration courte, haletante et un écran noir.
Il faut attendre deux minutes pour voir où l’on se trouve : nous voici enterrés vivants dans un cercueil de fortune en compagnie de Paul Conroy (joué par l’excellent Ryan Reynolds).
Nous sommes en 2006, Paul est chauffeur pour une société qui travaille à la reconstruction de l’Irak. La dernière chose dont il se souvient est que son convoi a été attaqué et que plusieurs de ses collègues et amis ont été tués.
Lui, en revanche, a été épargné…Il est enfermé vivant dans une boîte en bois et enterré Dieu sait où dans le désert. Il a en sa possession un téléphone portable, un briquet, un couteau et d’autres bricoles peu utiles. Sa réserve d’oxygène lui laisse 90 minutes pour se sortir de là.
Il va essayer de contacter des secours et devra faire face aux méandres de l’administration américaine. Il sera aussi contacté par ses ravisseurs qui exigeront, entre autres choses, une rançon…Bref, les choses s’annoncent plutôt mal pour Paul !



Le réalisateur, Rodrigo Cortès, prend le pari de nous emmener six pieds sous terre, en compagnie de son personnage principal (le seul que le spectateur verra jamais). Défi relevé avec brio ! On entre bien évidemment dans l’histoire dès les premiers instants et, si l’on peut penser que voir un acteur dans une caisse risque de vite devenir ennuyeux et répétitif, on ne voit pas le temps passer. L’angoisse monte, l’incompréhension fait place à la rage (de vivre et de vaincre) qui se transforme en désespoir…jusqu’au final, qui nous livre un dernier soubresaut d’espoir. Même si le décor est réduit à sa plus simple expression, le réalisateur joue habilement avec différents plans pour nous maintenir dans l’action ; il nous enferme dans son film comme Paul est enfermé dans son cercueil.
Ryan Reynolds, qui quitte son registre habituel (la comédie), est plus que crédible dans son rôle d’homme ordinaire aux prises avec une situation inextricable. Son ton est juste et il fait passer ses émotions avec une facilité déconcertante : le spectateur ne pourra pas lutter bien longtemps contre l’empathie qui le gagnera inévitablement.

En résumé, ce film est à voir car il ne ressemble à rien de ce qui a déjà été fait et qu’il procure de nouvelles sensations, rarement vécues dans une salle obscure. Et si, comme moi, vous avez tendance à être claustrophobe, ne vous fiez pas aux critiques qui vous déconseillent le film : respirez un grand coup et laissez vous enfermer…Si jamais la pression est trop forte, rappelez vous juste que tout ça, c’est du cinéma !

Miss DiversiT

mardi 9 novembre 2010

‘Julie & Julia…et Miss DiversiT !’

Hier soir, je suis tombée par hasard sur le film ‘Julie & Julia’. Comme ça parlait popotte et nourriture, et que je suis une fan de pâtisserie, je me suis dit que j’allais rester éveillée jusqu’à 2 heures du matin pour le regarder.
Le film est un chassé-croisé de deux histoires, de deux destins de femmes dans deux époques différentes. Et cette dualité fait la force du film car la réalisatrice, Nora Ephron (Nuits Blanches à Seattle, Vous avez un Message) nous emmène tour à tour dans le Paris des années 40 et le New York de 2002, dans la vie d’une femme épouse d’ambassadeur qui s’ennuie et trouve dans la cuisine une vraie vocation et dans celle d’une femme moderne et un peu paumée qui trouve sa voie dans l’écriture d’un blog.
La première des protagonistes se nomme Julia Child (incarnée par Meryl Streep, fantasque et pétillante à souhait). Elle est Américaine et son mari, ambassadeur, est muté à Paris dans les années 40. Elle atterrit dans une ville qu’elle ne connaît pas, sans parler le français et trouve ses journées bien longues. Elle s’essaie à diverses activités, dont un cours de cuisine, et fini par trouver sa voie au fond des casseroles. Elle décide alors d’écrire un livre sur la cuisine française à l’attention des cuisinières Américaines.
Retour à New York. Julie Powell (incarnée par Amy Adams) approche du cap fatidique des 30 ans et se sent perdue dans sa vie. Elle s’ennuie dans son job et à l’impression de faire du sur place. Son mari lui propose alors de se lancer dans l’écriture d’un blog. Julie  se lance un défi: réaliser les 524 recettes du livre de Julia Child en 365 jours, soit une année. Elle crée donc un blog, pour documenter au jour le jour son expérience et les changements que celle-ci lui apporte dans sa vie.

Destins croisés

Ce film nous parle de la vie de ces deux femmes, rapprochées par la cuisine et par la même envie d’exister : l’une luttera près de dix ans pour publier son livre de recettes, qui deviendra (et reste encore aujourd’hui) une référence et l’autre se battra une année entière pour atteindre son objectif et changer radicalement sa vie.
Basé sur une histoire vraie, ce film est un vrai bonheur. On y parle de nourriture et de livres de recettes mais au-delà de cela, on nous montre que rien n’est jamais acquis. Malgré les découragements et les coups durs, il faut s’accrocher et continuer pour enfin arriver à ses fins.
Cette histoire, qui rapproche deux époques et nous montre que, même si les enjeux sont différents, rien n’a vraiment changé, est pleine d’humour et de tendresse. Les personnages sont attachants et l’ensemble sonne vrai, qualité de plus en plus rare au cinéma.
Un film à regarder sans modération mais avec l’estomac plein, sous peine d’avoir envie de grignoter toutes les 5 minutes. Oh, une dernière chose, si vous êtes fâchés avec le beurre, ce film n’est pas pour vous !


La bande-annonce est en Anglais, sous-tirée Français, parce que ce film doit être vu en VO! L'accent de Meryl Streep est à croquer ;)


Miss DiversiT

dimanche 7 novembre 2010

‘And that’s how Miss DiversiT sees it’


So, I guess you all know that I’m talking about ‘Glee’. It’s not brand new for you, people from English-speaking countries. But for me, little Belgian stuff, it’s the new it show!

It started a few weeks ago and I feel like not a lot of people are watching it here. How strange and how shocking! I mean, ‘Glee’ made me its slave from the very first episode. Now, every time I have to repeat a word, I do it to the ‘taco taco’ rhythm of the glee club’s hymn ‘don’t stop believing’.

This show has made my life complete. I mean musicals are like New-York city: once you go there, you love it or you hate it. And, even if I haven’t been to NYC yet, I love musicals!
I mean what could be better than a musical: they sing, they dance, they’re all happy and life just seems as easy as ‘step step ball-change’ (for the record, those are names of tap steps).

‘Glee’ isn’t exactly a musical but it’s as good! They sing, they dance –a little. But what’s really great is that it’s not a stupid show: you have real plots going on, real issues that the characters have to deal with and – the cherry on top of the cake- it’s funny! Sue Sylvester, the cheerios coach is just a monster but she’s so inspired when it comes to make jokes about Mister Shue’s hair. She’s mean and all, but you don’t want her to change and become a nice person. And she has such great tastes when it comes to sweat suits (the new fashion tendency!).

My personal favorite character (oh God, it’s hard to pick just one!) is Finn (played by Cory Monteith), the quarterback. He’s…well, let’s face it…a bit dumb. He’s funny though and really sweet. And he’s going through a lot in the first season: dealing with a pregnant girlfriend, finding out he’s not the dad, fighting his attraction to Rachel, fighting Kurt’s attraction to him and trying to find a balance between the football team and the Glee club. Being so tall and awkward makes him somewhat touching.
But, as I said, it’s really hard to have just one favorite character. If I had to pick my favorite singer, I’d say Amber Riley, who’s playing Mercedes. She just has that strong, deep and warm voice: it’s just a pleasure to listen to her. I wish she were singing a bit more though. Chris Colfer, who’s giving life to Kurt on screen, also has an amazing voice. When I’m writing that, I have ‘defying gravity’ playing in my head: such a breath-taking performance!

Well, I think I’ve said all the good things I’m thinking about ‘Glee’. To make the pleasure last even longer, you can –as I did- buy the cds from the show. Personally, I like to listen to it in my car, and sing along! Well, I guess I can say that I have officially become a Gleek (see the picture below as evidence) =)

Miss DiversiT